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Humeur, réflexion sur la prolifération des cormorans ! |
Le
gave de Pau, ce long cours mourant.
Pardonnez-moi
le jeu de mots, il était vraiment tentant.
Voici donc plusieurs années que les cormorans colonisent le gave de Pau, vidant
la rivière de sa faune piscicole et anéantissant ainsi des années de travail
des APPMA.
Cet oiseau, autrefois inconnu de nos berges, est protégé. Les associations de défense de la nature y veillent. Chaque fois que les pêcheurs ont essayé, en accord avec les autorités de l’Etat, de supprimer quelques cormorans, les associations s'y sont opposées. Cette chasse a quand même eu le mérite de démontrer que les cormorans étaient de véritables prédateurs, certains ont été trouvés avec des truites ingurgitées de 35 cm !
Que
faire ? A
situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle ! |
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Alors
pourquoi ne pas tenter l’expérience de laisser ouverte la pêche toute
l’année (uniquement sur ce cours
d’eau) afin de déranger ce bel oiseau par la présence de l’homme?
Les
prélèvements des pêcheurs n’atteindraient certainement pas ceux des oiseaux
noirs. On estime aujourd'hui que ces migrateurs, nichant en Europe du Nord et
passant l'hiver en France, consomment 8.000 tonnes de poissons d'eau douce par
an. Le cormoran serait ainsi dérangé et la
faune piscicole en partie protégée.
Il faudrait accompagner cette expérience par des mesures observatoires sur le
comportement de ces oiseaux et sur la population piscicole.
Cette mesure, qui ne bénéficierait que d’un caractère transitoire,
permettrait « de limiter les dégâts » dans l’attente d’une véritable
politique de régulation de cette espèce. Parmi les directions de cette
politique Dominique Voynet s'est demandé s'il ne serait pas plus pertinent d'élaborer,
au niveau communautaire, une politique de ramassage d'une partie des oeufs pour
limiter les couvées de ce prédateur !
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vous souhaitez réagir envoyez-moi un mel, votre réaction sera sur
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cantonj@wanadoo.fr